Interview

Publié le par Sébastien

3 juillet 2007

Arron : "Je garde espoir"

 

 

Après l'épisode malheureux de Strasbourg (éliminée sur faux départ), Christine Arron aborde le 100m du meeting Golden League de Paris Saint-Denis avec envie. Aux côtés de Muriel Hurtis, qui disputera elle-aussi la ligne droite du Stade de France, vendredi.

CHRISTINE ARRON, votre deuxième course cette saison, à Strasbourg, s'est soldée par une élimination pour faux départ. Assez rare pour être signalé...

C.A. : En effet, c'était quasiment une première pour moi. Dans toute ma carrière, je n'ai dû commettre que deux ou trois faux départs. Je ne m'en souviens pas vraiment mais je n'en ai pas fait beaucoup. C'est vraiment dommage car à Strasbourg, il y avait de la réactivité au sol, du tonique dans mes mises en action, de l'élasticité. Le mardi, à l'entraînement, j'avais fait de très bons départs. Malheureusement le jour de la course, il y a eu cet épisode malheureux.

Avant cela, il y avait eu la Coupe d'Europe à Munich...

C.A. : A Munich, j'étais très fatiguée. Je le suis encore un peu. En Coupe d'Europe, je n'étais pas disponible. J'avais envie de courir et refaire de la compétition. Comme j'étais là-bas pour le 100m, j'ai couru, mais ça n'a pas eu vraiment de valeur pour moi, tout du moins le temps qui restera anecdotique. Tout simplement car je n'ai pas pu accélérer quand je l'ai souhaité. C'est sûr qu'à Strasbourg, au niveau des sensations, j'étais beaucoup mieux. Je voulais vraiment me tester et voir où j'en étais au niveau du chrono...

Votre dernière grande course reste finalement la finale du Grand-Prix à Monaco en 2005...

C.A. : Oui, cela doit être ça en effet. Ce n'est pas facile pour moi de débuter par un tel évènement. J'aurai préféré tester, non pas le chrono, mais surtout ma jambe pour savoir si je peux accélérer avec des filles à côté. Mais cela reste quand même un plaisir de retrouver des courses comme ça. Je me dis aujourd'hui que je n'ai pas le choix. Gaz de France est mon sponsor et je voulais aussi courir pour lui. Je dois aller au-delà de ma blessure, de la fatigue.

Ressentez-vous encore la douleur ?

C.A. : C'est surtout au niveau du fessier que j'ai une gêne. Mais je suis presque au bout de la guérison. Il y a encore quelques petits réglages à affiner. Mais quand je reste assise longtemps dans la voiture par exemple, la douleur revient. Mais ça s'améliore et je sens que j'arrive au bout. Je ne perds pas espoir de retrouver très vite toute l'élasticité de mon tendon.

Avez-vous d'ailleurs la sensation d'être en retard dans votre préparation pour l'objectif des Mondiaux d'Osaka ?

C.A. : On n'est jamais en avance à ce niveau-là. Il y a toujours des choses à faire, à corriger, à améliorer. Par rapport à mes problèmes de sommeil, j'ai dû zapper quelques séances d'entraînement. Cela m'a embêté J'ai perdu du temps à ce niveau-là, mais j'ai fait du bon travail ces derniers mois, même quand je n'étais pas à 100%. Je ne suis pas encore à 100% mais j'ai tout un travail de musculation et de foncier qui n'est pas négligeable. Maintenant, il faut que je courre pour savoir où j'en suis car j'ai eu une année différente des autres années avec cette longue blessure.

Comment appréhendez-vous le fait que Muriel Hurtis soit à vos côtés sur ce 100m de Paris ?

C.A. : A mes yeux, ça ne change rien. Ce n'est pas ma copine, sur la piste. Que cela soit Muriel ou une autre Française, ce sont toutes des adversaires. Après, c'est bien qu'il y ait une deuxième Française sur cette distance car la course est disputée en France.

 
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J
11.34 au stade de France, esperons que la prochaine course sera meilleure. Elle n'est pas si loin de Tori Edwards, une fois qu'elle aura repris de la vitesse, elle sera avec les meilleures, on est avec elle en tout cas!
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